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Si vous avez lu « La Route » de Cormac Mac Carthy, il vous faut absolument voir l’exposition de Denis Jully à la galerie Emeraude au Touquet (62). Et si vous n’avez pas lu cet excellent roman, et donc pas eu l’occasion de vous immerger dans le « monde d’après », ce monde apocalyptique duquel toute civilisation a disparu, les tableaux de Denis Jully sont un excellent moyen de vous familiariser avec cet univers pour le moins particulier. Sa vision de « La Route » lui vaut d’ailleurs d’être invité par la Fondation Mac Carthy au Texas en février prochain, pour une série d’expositions dans des Universités américaines. Nul doute que ses œuvres prendront alors une toute autre valeur…

La peinture de Denis Jully nous plonge dans un paysage déserté par l’homme, plombé par un ciel bas et lourd, en proie aux flammes, et au cœur duquel ne subsiste ici ou là que le toit noirci d’une maison abandonnée, silhouette fragile du monde « d’avant ». Un univers fascinant, fidèle à l’esprit du best-seller, mais aussi fidèle aux propres recherches de l’artiste, lequel travaille depuis de nombreuses années sur le paysage, en s’appuyant sur des couleurs terre, ocre ou grises notamment.

Outre l’exposition de la galerie Emeraude, ses œuvres sont à voir également actuellement à la galerie Claudine Legrand (Paris 6e) et à la galerie Brulée (Strasbourg). 

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