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Les tableaux de Michael de Kok ont ceci de particulier qu’ils sont épurés à l’extrême, comme si l’artiste n’avait voulu garder des paysages qu’il représente que la part la plus subtile ou la plus marquante. Ainsi que le note fort justement Florent Bex, Directeur honoraire du Musée d'Art Contemporain d'Anvers, « Chez Michael de Kok, la représentation d'un paysage devient une image mentale, ou comme il le dit lui-même, une après-image, une impression gravée sur la rétine, mais également une image de l'idée paysage ». Peu de détails, l’artiste va à l’essentiel. Et cela fonctionne. L’alternance de tons clairs et plus sombres crée la perspective, donne de l’épaisseur au sujet. Volontairement estompées, comme pâlies, les couleurs instaurent une ambiance proche de la rêverie, on se laisse facilement absorber par les lignes de fuite, les horizons mystérieux de cette œuvre de silence.

A voir en permanence à la galerie Lanzenberg à Bruxelles.

www.galeriefredlanzenberg.com

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