Patrick Santus
12 avr. 2011
L’incessant face à face
Que de force dans ces regards dardés vers nous, que d’expression dans cette peinture vive, aux accents spontanés. Voici Artaud, Freud, ou Rebeyrolle. Voici la peinture, la vraie.
Il a choisi de porter son regard sur d’illustres âmes : Artaud, Freud, Rebeyrolle. Et dans ce face à face pictural avec ces « gueules » de légende, où il tente par un incessant processus de rêve et de réalisme de rendre visible ce qui n’apparaît pas de prime abord, c’est son propre portrait qu’il esquisse. Son être intérieur. Quelque chose d’indicible que l’on perçoit en filigrane. Une présence énigmatique. Le voici tout étonné de se trouver là, le voilà qui s’interroge sur son devenir. Et sur sa place, sur la place de l’homme. Le voici dans la droite ligne de ces grands aînés, Artaud, Freud, Rebeyrolle. Une œuvre forte !