C'est l'un des temps forts de Puls'Art 2011. Demain mercredi c'est le vernissage au Mans, au Musée de Tessé, de l'expo phare qui rassemble 60 artistes environ. Je vous renvoie au dossier spécial de Miroir de l'Art (n°26).

 

 

Puls’Art, c’est une ambiance. Une ambiance avec un grand A, comme Artistique. Une ambiance un peu fiévreuse. Une ambiance de fête. Un certain climat. Et même un microclimat, sur Le Mans, deux mois durant, une espèce d’immanence en suspens qui donne la banane à tous les participants, artistes, amateurs d’art, partenaires, organisateurs, un nuage pulsar’actif pas nocif, un peu grisant, vivifiant.

Puls’Art c’est un lieu où l’on se ressource, une sorte de camp de vacances, presque unWoodstock, où l’Art prouve à chaque instant qu’il nous est indispensable. Où l’on va de découvertes en découvertes. Où l’on s’extasie. Où l’on ne sait où donner de la tête. Où si l’on avait du fric (ah ! si l’on avait vraiment un compte en banque bien fourni !), on achèterait à tour de bras, et sans marchander, et dès le premier jour. On mettrait les tableaux, tous les achats, dans une grande maison, immense et pleine de grands murs d’expo. On trinquerait au champagne, on ferait venir les amis, et les artistes, et les amis des artistes, un monde fou. Ça ressemblerait à Puls’art car, oui, on se referait bien Puls’Art toute l’année, parce que franchement une fois par an, c’est trop peu, qu’est-ce qu’il fout Lucien ? Pourquoi pas deux ou trois éditions par an ? Ouais, on ferait Puls’Art toute l’année, ouais, si on avait un peu de sou dans les poches. Un peu, parce qu’ici les tableaux c’est pas l’art contemporain bidon à pas de prix, ici, c’est juste, c’est mérité, y a rien à redire, avec un peu de blé, on sème beaucoup de plaisir. Et puis c’est pas une foire ici, c’est une fête, on peut acheter mais de toute façon on en a pour son argent rien qu’en ouvrant grands les yeux.

Puls’Art, c’est un pèlerinage, un truc qu’on doit faire au moins une fois dans sa vie histoire de sauver son âme en perdition, un passage obligé pas encore prescrit par la Sécu mais ça ne saurait tarder. Puls’Art, c’est une source de jouvence, on y a vu des miracles, comme à Lourdes, et j’en connais qui n’avaient plus de goût à rien, d’incorrigibles souffreteux qui ont guéri au Mans, et qui sont devenus de véritables collectionneurs d’art. C’est bien simlple, des miracles il y en a chaque année. On murmure en haut lieu, on s’étonne. Des prodiges que même la science ne peut expliquer ? Puls’Art, un lieu de rédemption ? Il faut agir, prendre les devants, en appeler à la solidarité nationale. En parler au pape, qui sait ? Bref, il se pourrait que Lucien soit en voie de canonisation !

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